Jour 318

Ça y est, me voici de retour dans la grisaille parisienne hyperpolluée après des vacances bien méritées.

Bilan des vacances

La première semaine dans le sud avec mon homme fut parfaite pour déstresser et enchaîner les activités plaisantes (visites, cinéma, musées, The Good Wife, Ainsi soient-ils, Dix pour cent, K Is for Killer, L Is for Lawless, Éloge de la faiblesse, hammam), et la seconde en Italie sans mon homme m’a permis de continuer à me détendre et à en prendre plein les mirettes mais aussi de me redéfinir moi-même dans un autre contexte. Je suis censée être une personne indépendante mais je n’étais pas partie en vacances seule depuis belle lurette (ça rime avec mirettes) et après deux jours de réajustements (où j’ai dû acheter un appareil jetable parce que d’habitude, c’est mon homme qui prend les photos avec son propre appareil), je m’y suis fait et s’est opéré comme un rééquilibrage identitaire. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais tout d’un coup j’étais seule dans un groupe social, seule pour visiter les musées et les églises. Je pouvais être moi. Loin de moi l’idée de mettre ça sur le compte de mon homme : je me suis rendue compte que c’était dans ma tête et j’espère que cette nouvelle perspective perdurera maintenant que je suis rentrée. Je ne sais pas si c’est clair. C’est comme si je pensais non pas pour deux mais par rapport à lui, c’est une mini-aliénation causée non pas par une domination mais par l’habitude, qui n’a rien ou peu à voir avec l’amour que je lui porte ou que je me porte à moi-même et qui est source de pression et de tensions.

Plaisirs prévus

– Écrire (ceci)

– Manger du fromage

– Chanter (j’ai trop délaissé mes vocalises pendant les vacances)

– Faire du yoga (cours de M ce soir)

– Améliorer mon intérieur (du ménage s’impose)

– Caresser ma lapine

– Passer du temps avec mon homme

– Lire un livre que j’apprécie (M Is for Malice de Sue Grafton)

– Lire le journal

– Méditer